VO Freud’s Last Confession / Vu en Streaming en 2024 / Sortie prévue au cinéma en France le 4 Juin
Nouvelle chronique pour un film que j’ai pu visionner il y a un moment déjà et pour cause, il est sorti dans les autres pays en janvier 2024 alors qu’il arrive chez nous que ce 4 Juin 2025. Pourquoi ? C’est une excellente question mais c’est l’occasion pour moi de vous en parler !
Quand je vois un casting avec Matthew Goode et Anthony Hopkins, je ne me pose pas vraiment de question je fonce…
Ce film est adapté d’une pièce de théâtre de Mark St-Germain et est le fruit de ses réflexions. Peu de temps avant son suicide assisté, Freud a rencontré un professeur d’Oxford dont on ne sait pas le nom. Et si Sigmund Freud aurait rencontré C.S Lewis que se seraient-ils dit ? Et forcément, on pense à une question d’importance : l’existence (ou pas) de Dieu ! Grand débat !

On sent un peu l’adaptation théâtrale, la majorité de cette conversation se concentre dans le logement de Freud, étriqué, sombre et surchargé d’objets même s’ils ont tenté de les faire sortir un peu de cette pièce avec des flashbacks et l’histoire de sa fille en parallèle.
L’action se déroule au début de la seconde guerre mondiale, Freud est atteint d’un cancer du maxillaire, sa santé est plus que précaire et va se dégrader jusqu’à devenir inopérable, le poussant ainsi à programmer son suicide assisté. Il continue néanmoins à voir des patients tant que sa santé le lui permet…
Les deux hommes vont discuter de plusieurs sujets différents. Freud, rapatrié à Londres de Vienne depuis le début de la guerre pour échapper aux nazis, est juif athée. Tandis que C.S Lewis s’est récemment converti au christianisme. Ce qui se retrouve largement dans ses écrits comme le Monde de Narnia, connu dans le monde entier, avec Aslan inspiré par Dieu.
On y parle donc de Dieu, son existence ou non mais aussi de bisexualité, de narcissisme et beaucoup de sa relation avec sa fille Anna, sa potentielle future carrière en tant que psychanalyste pour enfants et sa relation avec Dorothy. Leurs échanges sont complexes et ils se répondent du tac au tac, nous plongeant d’ailleurs dans différents flashbacks à quelques moments. Un passage dans une forêt, Freud enfant, son traumatisme autour de la mort de sa fille et petit-fils ou encore les mémoires de Lewis de la première guerre mondiale dont il souffre du syndrome post-traumatique et qui lui a surement ouvert les yeux sur ses propres croyances.

J’ai trouvé leurs échanges intéressants avec du sens et des arguments pour chacun des côtés mais pour moi, le récit manque de profondeur et de rythme. Le film m’a paru long, un peu plat, surtout avec l’action majoritairement au même endroit. Même si j’ai plus qu’apprécié le jeu de Matthew Goode, qui apporte un peu d’émotion et d’humanité, élément central du film à mon avis. Anthony Hopkins est un fabuleux acteur dont la direction est un peu trop leste ici. J’aurais apprécié davantage de profondeur au lieu d’une seule lecture et j’avoue que le fait d’être dans un lieu unique n’aide pas trop à trouver du dynamisme. C’est néanmoins intéressant !
Je suis intriguée mais dommage pour le manque de profondeur… En tout cas, merci pour cette découverte !
Alors pour le côté débat et pour les deux acteurs mis en avant c’est sympa
Ah, prévu en fin de mois de juin dans mon cinéma, tu te doutes bien que je ne passerai pas à côté 😉
J’en étais sure !