Passeuse de Culture
Mon type de lecture préféré avec les romans historiques !
« – Oui, ne vous faites pas de soucis. Je pensais à mon mariage. J’aurais aimé qu’il soit fait d’amour, mais… Elle hausse les épaules. – Je suis une femme et je n’ai malheureusement pas mon mot à dire. La seule chose bien à cette union, c’est ma vie ici, à Versailles. »
« Il est une vérité universellement admise – surtout par ceux qui s’estiment compétents en la matière – qu’une jeune femme d’agréable apparence, mais dépourvue d’une fortune enviable, doit se mettre en quête d’un mari. »
« Mais nous avons chacune nos marottes. Moi, c’est ma thèse, elle sa carrière d’influenceuse. Et je n’ai pas la prétention de penser que mon obsession vaut mieux que la sienne. »
« – Je ne peux pas réfléchir si vous ne m’y aidez pas. Je ne peux pas… Je ne peux pas vous perdre… »
« – La prochaine fois que je vous demanderai de la rencontrer, ne refusez pas en vous cachant derrière vos responsabilités. Néanmoins, consolez-vous, un ventre n’a pas besoin de visage, n’est-ce pas ? »
« – Votre maison à Paris est pourtant fort simple, si mes souvenirs sont bons. Je suis d’ailleurs étonnée que vous n’ayez pas encore fait construire une fontaine d’intérieur ou une statue à votre effigie. – Ah ! C’est parce que j’ai investi toutes mes économies dans une fresque murale me représentant au Paradis, entouré d’angelots,…
« En outre, avec ses deux jupons superposés, elle se donnait l’impression d’une dinde dans un four. Ca cuisait littéralement, là-dessous. La jeune fille se jura de se débarrasser de toutes ces choses parfaitement superflues – et même tout à fait inadéquates sous de telles latitudes – à la première occasion venue. »
« Nous n’avons plus d’obligations ni l’une ni l’autre. Enfin, nous pouvons faire ce que nous voulons, et nous sommes trop vieilles pour être accompagnées d’un chaperon. Depuis qu’il est question de ce voyage, je me sens plus libre que je ne l’ai jamais été. Tu verras, ce sera une expérience inoubliable. »
« Lorsque je relève le nez, je découvre le visage de Tristan. Ah, Tristan. Toujours Tristan. Le même qui occupe mes pensées depuis l’école primaire. »
« Mais bien qu’il vive simplement, je puis vous assurer que les frais de mon hébergement n’écornent pas sa fortune. Hochant la tête, le directeur lui livra alors une information qui le stupéfia. — Et pour cause, il n’en a jamais assumé la charge. »