Mes derniers visionnages sur Netflix
The Prom

Merci Ryan Murphy !
J’ai beaucoup aimé ce film qui m’a bien divertie pour un après-midi. L’exploitation de Broadway et de ces stars vieillissantes est une très bonne excuse pour insérer des tableaux musicaux et j’ai adoré les chansons et autres chorégraphies ! Ca brille et on aime ca !
Des acteurs que j’ai aimé revoir ici, Meryl Streep éblouissante et une belle surprise pour James Corden que je ne connaissais pas encore en temps que comédien.
J’aurais aimé voir davantage des deux filles qui se font éclipsées de l’écran (et des promos en général) pour les acteurs vedettes… ca ne m’aura pas empêchée de profiter du talent de Jo Ellen Pellman en Emma, qui est absolument adorable.
De beaux messages de passer via ce film concernant les LGBTQ+ et leur combat. Le traitement du coming out, l’acceptation de la famille, de la communauté, la solitude,…
Un film qui m’aura fait chaud au coeur !
Enola Holmes

Cela faisait un moment que ce film était dans ma wishlist Netflix et j’ai décidé qu’il était temps de l’en sortir !
On met la thématique Sherlock Holmes (dont j’adore la série avec Benedict Cumberbatch), l’Angleterre ainsi qu’un cast aussi qualitatif j’adhère de suite. Henry Cavill campe ici un superbe Sherlock tout en nuances et nettement plus chaleureux. J’adore Sam Claflin, j’ai aimé le voir en Mycroft qui diffère des autres personnages qu’il peut incarner habituellement puis Mycroft est absolument détestable !
Pour le reste, j’ai trouvé le scénario brouillon dans sa formation. Quelques longueurs qui m’ont ennuyée, Millie Bobby Brown est géniale en Enola perdue se découvrant dans les rues par elle-même. J’ai de même beaucoup apprécié le personnage du Lord, interprété par Louis Partridge (découvert dans Medici).
J’ai même reconnu les rues de Greenwich à quelques endroits. En soit, un bon moment de visionnage qui aurait pu être amélioré.
The Royal Treatment

(VF Absolument Royal !) Un joli divertissement par Netflix ! J’attendais ce film avec impatience car c’était l’occasion de revoir sur mon écran Mena Massoud, déjà vu lors du reboot d’Aladdin que j’avais adoré !
Ici il incarne le Prince Thomas qui croise le chemin d’Izzy, jeune coiffeuse à New-York, incarnée par Laura Marano. Première fois que je la voyais dans un projet mais j’ai appris qu’elle chantait également.
Sa chanson Dance With You est d’ailleurs dans le film à la fin, j’aime beaucoup ce genre de chanson, elle a intégré de suite ma playlist.
Le scénario est vu et revu mais j’ai apprécié les valeurs qui sont mises en avant. Le téléfilm a d’ailleurs été tourné en Nouvelle-Zélande ce qui donne d’excellentes images. Ah les envies de voyage…
Je trouve que les deux acteurs ont une belle alchimie, on y croirait. En tout cas, je me suis régalée durant 1h30 !
From Scratch

(VF Le Goût de Vivre) Je ne saurais que trop vous recommander cette mini-série mais elle n’est pas à mettre entre toutes les mains. Pour tout vous dire, je viens de la terminer et j’ai beaucoup pleuré… Cette série est adaptée d’un roman autobiographique. Elle parle d’un coup de foudre à Florence entre Amy, une étudiante afro-américaine de passage et Lino, un chef sicilien.
Les sujets principaux sont l’amour et la famille. Lino découvre rapidement qu’il a un cancer et sa famille va le supporter à chaque étape de la maladie. J’avais peur que la série soit trop déprimante et sombre mais au final, je l’ai surtout trouvé très juste.
Très juste dans sa façon de montrer les choses, sans filtre mais très réaliste et sans tomber dans le pathos. J’ai eu cette impression de faire partie de la famille tout au long et j’ai apprécié voir toute cette évolution entre sa famille à lui en Sicile et celle recomposée d’Amy, un peu compliquée parfois. Un excellent moment que je recommande, Zoe Saldaña (Gamora) et Eugenio Mastrandrea y sont incroyables mais sortez les mouchoirs !
Treason

(VF En Traître) Je n’ai pas pu passer à côté de cette mini-série de 5 épisodes avec comme héros principal mon acteur préféré : Charlie Cox !
Une série policière en plein Londres, mettant en scène les coulisses du MI6. Pour ma part, hormis son jeu et que je l’adore j’ai bingewatché la série sans problème. Elle est courte, l’histoire est vite mise en place et attrayante, on entre vite dans l’action et le rythme est soutenu. Malgré quelques raccourcis trop facile, un rythme inégal et sa femme un peu chiante au début j’ai de suite accroché et j’ai tout enchaîné.
Des rebondissements, des moments de suspense, un bon divertissement qui m’aura occupée durant une après-midi ! J’ai pas mal apprécié les lieux de tournage choisis et le fait d’avoir des héroïnes avec du caractère fait pas mal de bien alors on en redemande. N’hésitez pas !
Shadow and Bone, saison 2

Je l’attendais tellement cette nouvelle saison et je ne suis pas déçue ! Cette nouvelle saison de 8 épisodes (plutôt longs concernant leur durée) est remplie d’événements qu’il est dur de garder la tête hors de l’eau.
Nous suivons comme d’habitude les différentes équipes dans leurs aventures, qui sont chargés et pleines de rebondissements. Cette suite est dense et j’ai trouvé le tout un peu trop rapide.
On nous ajoute pas mal de personnages qu’on finit par survoler pour se concentrer uniquement sur l’action ce que j’ai trouvé dommage car ils sont tous intéressants. On sent clairement que les livres ont été fortement découpés, les éléments mixés à leur guise donc c’est un peu le bordel.
Par contre, niveau émotions on en prend plein la tête, mon dieu !! C’est le bordel niveau ships, ca s’entremêle et j’avoue que ca faisait longtemps que je n’avais pas eu d’émotions de ce genre. Je suis toujours aussi dévastée par l’annulation de la série…
Purple Hearts

(VF Nos cœurs meurtris) Le film tient son nom de la médaille décernée aux militaires blessés durant leur service. Cette romance, au trope plutôt classique, mêle monde militaire à celui de la musique. L’histoire est basée sur un roman.
Deux personnes, Cassie et Luke, aux passés bien différents, se voit réunis avec une histoire de faux mariage afin d’arranger chacune leurs vies. Deux histoires de personnes blessées, meurtries qui se retrouvent liées par les hasards de la vie et vont finir petit à petit à se connaître et à s’aimer. J’ai été transportée tout du long. Quelques défauts avec surtout cette idéalisation des militaires et quelques propos racistes pas du tout nécessaires.
Sofia Carson y est splendide dedans, j’ai beaucoup aimé son jeu et c’est un véritable bonheur de la voir interpréter les chansons inédites du film (qu’elle a d’ailleurs co-écrit). Elle est d’ailleurs la productrice du film. L’alchimie avec Nicholas Galitzine est parfaite et l’histoire m’aura apportée beaucoup beaucoup d’émotions ! N’hésitez pas, c’est une pépite !
The School of Good and Evil

(VF L’école du bien et du mal) Quelle belle surprise que ce film !
J’avoue que j’avais suivi la promotion car Kit Young, connu dans Shadow & Bone y incarne le méchant mais je n’avais pas encore eu l’occasion de le visionner.
Le plot a tout de classique, un peu comme Enchanted ils jouent avec les codes des différents contes avec d’un côté les héros/princesses et de l’autre côté, les méchants. Rien de ouf vous me direz, sauf quand débarque deux jeunes femmes, amies, qui semblent être tombées du mauvais côté de l’école…
J’ai adoré l’histoire ! C’est mouvementé, les effets spéciaux sont réussis, l’équipe d’acteurs choisis sont incroyables Sofia Wylie, Sophie Anne Caruso et Jamie Flatters sont convaincants ! La bande son est actuelle et je l’ai beaucoup aimé. Ravie de voir que tout ne finit pas forcément bien, qu’on penche vers le mal, mais surtout que le couple ne finit pas ensemble !
Quel plus beau cadeau et d’amour pur qu’une amitié ? Faut-il forcément voir tout blanc ou tout noir ? Peut-on se fier aux apparences ? Beaucoup de questions et de relief ajoutés à cette intrigue et vu la fin, cela laisse supposer une suite… que j’ai hâte de découvrir !
The Last Letter from my Lover

(VF La dernière lettre de son amant) On me parle d’adaptation de Jojo Moyes je suis là ! Elle vient tout juste d’arriver sur le Netflix français et je vous la recommande vivement.
Nous avons deux histoires différentes qui s’entrelacent. Une journaliste (Felicity Jones) accompagnée par un archiviste (Nabhann Rizman) se voient partir à l’enquête après avoir trouvé une mystérieuse lettre. Une correspondance épiscolaire qui n’attend qu’à être déliée…
Dans le passé, nous suivons donc Jennifer Stirling (Shailene Woodley) qui va croiser la route d’Anthony O’Hare (Callum Turner) et une intense et compliquée histoire d’amour va se créer.
Le récit est incroyable bien mené. L’équilibre est parfait entre passé et présent et je ne me suis pas ennuyée un instant. Le ton utilisé est juste, il y a une atmosphère particulière surtout dans les scènes du passé et je trouve Shailene incroyablement captivante ! Ses tenues sont d’ailleurs magnifiques.
Le présent nous transmet une sorte d’excitation à la découverte. J’ai ressenti la passion entre les individus, ce goût de l’interdit, cet amour sans bornes et cette passion dévorante. L’histoire est incroyable et on est suspendus au récit de nos héros et j’ai vraiment aimé la tournure de la fin.
Un régal ! Préparez vous, ca secoue un peu !
Une robe pour Mrs. Harris

Cela faisait un moment que je voulais voir le film (merci Tiktok encore) quand j’ai vu qu’il allait arriver sur Netflix, j’ai donc sauté sur l’occasion et aucun regret je me suis régalée.
Nous suivons les pas de Mrs. Harris, femme de ménage sur Londres qui voit sa vie un peu malmenée. La vie et le destin vont l’emmener à suivre ses rêves et le premier d’entre eux est d’acquérir une robe Dior à Paris en mettant bout à bout ses économies et avec l’aide de ses amis.
S’en suit une fabuleuse épopée où cette petite femme au sacré caractère va chambouler toute une maisonnée de haute couture et ses occupants. Une bulle de positivité et de bienveillance dans un univers souvent décrié qu’est la haute couture et durant une période un poil mouvementée.
J’ai été touchée par le jeu sincère de Lesley Manville qui fait un peu office de la petite mamie à qui on s’attache de suite. Elle est entourée d’un sacré casting français dont Isabelle Huppert, Lambert Wilson ou encore Lucas Bravo vu dans Emily in Paris. L’excellence à la Française un peu !
Je le conseille vivement, j’ai adoré ! Comme quoi des fois, le bonheur tient à peu de choses, il suffit de suivre ses rêves…
Uglies

A peine sorti que j’ai sauté sur Netflix pour pouvoir le visionner.
J’avais lu le roman il y a longtemps et j’en avais de vagues souvenirs mais je suis contente du résultat en film. Une dystopie très intéressante basée sur l’apparence et la société, opposant les Beaux et les Moches. Tous leurs habitants se voient habilités d’une chirurgie esthétique dès 16 ans les rendant beaux aux yeux du monde. Alors que Péris subit la sienne, Tally découvre qu’ils leur lavent aussi le cerveau au passage…
J’aurais préféré une série à un film. En soit la thématique n’est pas très nouvelle dans le monde des dystopies, c’est intéressant mais le rythme imposé est compliqué. On survole les personnages, ceux choisit pour incarner les moches sont déjà très beaux, leurs jeux n’est pas toujours au point et j’aurais préféré un peu plus de finesse dans l’intrigue. Ca va vite et ca reste en surface alors que beaucoup de choses auraient pu être exploitées.
Malgré tout, j’ai passé un bon moment au visionnage, c’est divertissant, Joey King est intéressante en Tally et le reste du casting est bon aussi.
The Six Triple Eight

(VF Messagères de guerre) Quelle claque ! Je suis toujours très touchée par les films traitant de la seconde guerre mondiale mais mêler à ca la condition des femmes noires de ce bataillon et vous gagnez le jackpot. Je me suis régalée au visionnage, c’est intense et plein d’émotions, j’ai eu pas mal de larmes face au courage de ces femmes d’exception.
On y découvre un bataillon de femmes noires, déjà compliqué d’être une femme dans l’armée mais en plus noire ? Alors qu’elles attendent une mission avec impatience on leur refile la mission impossible de remettre en place le système de courrier laissé à l’abandon. Pari tenu ! Malgré toute cette misogynie et ce raciste, elles ne lâchent rien.
Elles vont vivre dans des conditions déplorables, être prises pour des moins de rien mais elles ont un courage qui donnent des frissons et il est important de mettre en avant ces moments et personnes oubliées de la Grande Histoire. Je suis heureuse de voir que c’est le cas aujourd’hui, elles ont été d’ailleurs reconnues et récompensées par Michelle Obama. Les images sont très belles et on a un casting juste incroyable, mené par Kerry Washington, quel talent ! Et Ebony Obsidian m’a beaucoup touchée, pour ne citer qu’elle. Un incontournable !!
Nobody wants this, saison 1

Je m’attendais pas à autant apprécier ! On suit les pas de Joanne, animatrice d’un podcast sexo pas vraiment croyante et Noah, rabbin fraîchement séparé et à la famille particulière. Ils vont nous démontrer avec étonnement que oui, les contraires peuvent très bien s’attirer.
C’est clairement une série doudou, très sympa à regarder avec des personnages humaines, qui osent montrer leurs faiblesses, qui échange de tout, c’est très rafraichissant ! Et ca ne vient pas de nul part, c’est la scénariste elle-même qui a eu une expérience similaire avec son mari, juif pratiquant. On se rend d’autant plus compte des étapes et défis auxquels ils font face pour avancer ensemble, mais aussi aux compromis qu’ils doivent faire s’ils veulent continuer. C’est hyper drôle, ils jouent énormément sur les clichés mais nous avons un esprit de famille bien présent et c’est super divertissant, foncez, une saison 2 a déjà été annoncée !
Peaky Blinders, saison 6

J’en ai mis du temps avant de la voir.. mais je l’ai vue ! Et maintenant qu’un film a été annoncé et en cours de préparation, elle prend tout son sens.
Cette saison est belle et bien sombre. Alors que la saison 5 nous avait laissé aux portes du fascisme qui fleurit à pleines fleurs dans cette saison. On avait promis à Tommy une mort, elle est arrivée et grands dieux qu’elle fait mal. Les images sont très sombres comme l’esprit de Tom peut-on ajouter et c’est somptueux clairement. Un clair obscur captivant au détour d’une fusillade, c’était propre. Et beau.
Là on passe au delà des veines histoires de gangs et autres magouilles, on passe en politique où le plus gros enjeu historiquement parlant est en train de se mettre en place.
La saison est par contre un peu décousue. La famille Shelby surfe sur sa défaite et doit se reconstruire pour avancer du coup ca avance à tâtons avec Michael hors champ.. ainsi que d’autres personnages comme Arthur, Alfie ou Oswald même qu’on ne fait qu’apercevoir. Et tout se centralise sur Tommy, ce qui étouffe un peu le reste, dommage car il y a de sacrés bons éléments dans ces nouveaux personnages, Diana Mitford en tête de liste. C’est vraiment dans les derniers épisodes de la saison que le vrai potentiel se révèle, que tout soit secoué et qu’on soit scotché à notre chaise !
J’aurais volontiers vu plus des autres et moins de Tommy mais soyons honnêtes Cillian Murphy est une telle perle qu’on ne s’en lasse pas. Ravie de revoir Sophie Rundle qui offre ici une Ada magistrale. Hâte de voir ce fameux film pour voir où ils vont nous emmener cette fois !