Série – The Gilded Age
Produite par Julian Fellowes & HBO
Saison 1 Terminée / Saison 2 A Venir
A peine terminée à peine chroniquée !
Si vous aimez les œuvres de Julian Fellowes comme Downton Abbey, The English Game ou encore Belgravia vous avez surement entendu parler de sa nouvelle série : The Gilded Age.
Chez nous pour l’instant elle est dispo sur OCS, elle contient 9 épisodes mais espérons que d’autres chaînes plus accessibles pourront la proposer dans le futur ou pourquoi pas sur Netflix.
Synopsis :
La nouvelle série de Julian Fellowes, créateur de » Downton Abbey « , se déroule pendant le Gilded Age, période de prospérité qui suivit la guerre de Sécession aux Etats-Unis. En 1882, la jeune Marian Brook quitte la Pennsylvanie après la mort de son père pour s’installer avec ses tantes aristocrates à New-York. Accompagnée par Peggy Scott, une écrivaine en devenir, Marian va découvrir la haute société et se retrouver au milieu d’un conflit entre une de ses tantes et leurs voisins, l’ambitieux magnat des chemins de fer George Russell et sa femme Bertha.
Encore une création réussie !
J’ai vu la plupart de ses projets et vous n’avez pas pu passer à côté de Downton Abbey, série comme film. Ici, nous gardons ce qui fait la base de ses créations : une histoire dans différents milieux. Les aristocrates, les domestiques, les travailleurs et j’en passe.
L’histoire se déroule ici outre Atlantique, à New-York, après la guerre de Sécession où justement la société commence à changer. Les anciens aristocrates se voient réunis avec les nouveaux riches. Les gens communs se mélangent, on y croise même des personnes de couleur. Les Russell sont frustrés de ne pas pouvoir être intégrés dans la mondanité et vont littéralement TOUT faire pour y accéder, peu importe le prix.
J’ai littéralement adoré la série !
Les différentes intrigues m’ont convaincue, les décors de ce New York en plein expansion sont sublimes et précises sans parler des tenues plus magnifiques les unes que les autres. Il y en a tellement qu’on ne sait où donner de la tête. On sent la précision à chaque instant et on peut le voir dès le début avec ce générique sensationnel de plus d’une minute trente à ne surtout pas zapper.
Ce sont d’ailleurs Harry et Rupert Gregson-Williams (Narnia, Prince of Persia,…) qui sont chargés de la musique et quel bonheur, c’est enivrant ! Je vous intègre le lien Spotify en fin de chronique, vous avez moyen de vous régaler avec les 39 titres de l’album.
Une suggestion, n’essayez pas de trop comparer cette série avec la grandiose Downton Abbey, vous serez forcément déçus. Le début y ressemble fortement, il y a des similitudes dans l’intrigue mais la série prend son envol après l’épisode 3 avec un récit qui va se diversifier et s’étendre.
Cette série là est d’ailleurs plus aboutie que sa parente. Julian Fellowes aura pris 10 ans pour la faire mais ici il va plus loin et ajoute une dimension supplémentaire. Si Downton Abbey est beaucoup idéalisée, The Gilded Age montre la naissance du capitalisme sans faux semblants et la transformation de New York et sa société.
C’est beaucoup plus réaliste, incisif avec des échanges plus ironiques. Je regrette juste de ne pas assez voir « ceux d’en bas », ils ont eu tendance à disparaître au cours de la saison.
Mais la chose la plus impressionnante ici est sans contexte le casting !
C’est d’ailleurs pour lui que j’ai voulu regarder la série au début. Pour ma part, j’ai pu y retrouver Blake Ritson (Da Vinci’s Demons), Harry Richardson (Poldark), Cynthia Nixon (Sex and the City), Christine Baranski (Mamma Mia), Jeanne Tripplehorn (Esprits Criminels), Nathan Lane (Les Roi Lion, Stuart Little),…
Nous avons des sacrés pointures et des talents en tout genre. C’est même assez surprenant d’en découvrir ici dans des registres qui ne sont pas les leurs d’habitude.
J’y ai aussi découvert d’excellents acteurs comme Carrie Coon, Louisa Jacobson (la fille de Meryl Streep rien d’autre !), et Denée Denton. Ces dernières par ailleurs incarnent des personnages super intéressantes entre Bertha, femme de caractère et aux idées bien arrêtées, Marian, la parente sans le sou mais qui crève l’écran par sa lumière et Peggy, cette femme noire qui rêve de journalisme avec un passé compliqué.
Le personnage d’Agnes van Rhijn vient apporter à la série sa dose de sarcasme et d’humour, c’est sans rappeler une célèbre comtesse douairière… J’avoue que ses répliques m’ont fait beaucoup rire et compte parmi mes préférées.
Mais je vous le dis, ils sont tous exceptionnels ! Et la chose encore plus intéressante encore, c’est que la série met en avant de superbes personnages féminins.
Cela fait du bien !
Avant même que la série se termine il était déjà annoncé une saison 2 et j’ai vraiment hâte de voir où on va nous amener, surtout que j’ai quelques souhaits concernant certains personnages alors j’ai hâte de voir ca ! Cette fin de saison laisse la porte ouverte à plein d’intrigues sur différents niveaux attendons de voir quand se déroulera le tournage…
C’est LA série qui me tente le plus en ce moment 🙂 Merci pour ton avis qui donne sacrément envie.
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Ah j’espere que tu pourras la regarder ! Elle est superbe
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Je l’espère aussi 🙂
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Je ne sais pas si ça va me plaire, parce que de base, ce n’est pas forcément mon genre de prédilection, mais je serai curieuse de la découvrir !
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Oui quand c’est moins ton style forcément ! Mais ca fait plaisir 🙂
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Oh lala, ça donne envie !! J’espère qu’elle sera diffusée sur Netflix ou autre !
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J’espere oui !
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