« Parce que la vie est ainsi faite, non ? Si on pensait à tous les petits riens qui nous écartent de notre chemin – parfois en bien, parfois en mal – on ne ferait plus jamais rien. »
Auteur : Jenny Colgan
Editions : Editions Prisma
Résumé :
Bibliothécaire à Birmingham, Nina est loin d’imaginer que la municipalité déciderait de déménager la totalité du service dans la grande médiathèque de la ville.
Fini le contact avec les habitués, l’assurance que chaque lecteur trouve le livre qui lui convient. L’avenir se trouve désormais derrière un ordinateur.
Mais Nina, passionnée des livres, ne l’entend pas de cette oreille. Un jour, Nina a une idée folle. Sur un coup de tête, elle achète un van et le transforme en librairie itinérante… à Kirrinfief, au cœur des Highlands écossais ! Avec son minuscule stock de livres, Nina découvre une communauté chaleureuse.
Et, qui sais, peut-être trouvera-t-elle un nouveau sens à sa vie ?
Mon Avis :
Une autre chronique de romans de Jenny Colgan
Il y a des livres qu’on commence parce qu’on a besoin d’un peu de douceur, d’évasion, et je sais que la plume de Jenny Colgan est une valeur sure pour ca. Dès que j’ai lu Nina, bibliothécaire à Birmingham, perdre son job à cause d’une fermeture de bibliothèque municipale, ca a attiré mon attention. Mais quand elle décide de tout quitter pour acheter un van et transformer ce dernier en librairie itinérante dans les Highlands… j’étais définitivement embarquée.
Nous suivons Nina, une trentenaire passionnée de livres qui passe ses journées entre étagères, lecteurs fidèles, et conseil littéraire. Une vie tranquille, mais qui se voit chambouler quand la mairie décide de tout moderniser et de réduire son personnel, avec une seule raison : le budget. On sent tout de suite ce conflit : le numérique, la médiathèque centre-ville, la promesse de progrès contre la chaleur humaine, le lien direct avec les gens. Nina, au lieu d’accepter, décide de suivre son rêve de façon folle. Elle achète ce vieux van et quelques livres, et part s’installer à Kirrinfief – un village reculé dans les Highlands – pour y apporter sa librairie ambulante.
Ce que j’ai adoré, c’est le contraste entre la vie citadine, grise, un peu étouffante, et cette immensité sauvage écossaise, avec ses paysages, ses vents, son silence. Jenny Colgan comme à son habitude avec les endroits où elle fait se dérouler ses romances, décrit les Highlands avec une tendresse incroyable : les villages, les habitants, l’air frais, la nature omniprésente ainsi que leur culture. On voyage à chaque page, on respire. L’adaptation et l’intégration n’est pas facile mais de voir ces liens se tisser au fur et à mesure… ça fait un bien fou.
Les personnages sont riches, touchants. Nina est douce, maladroite, mais tenace. On s’attache rapidement à ses doutes, ses peurs, ses rêves, ses maladresses et je me suis même trouvé des points communs. On a envie qu’elle réussisse. Mais elle n’est pas seule. Il y a Lennox, le voisin bourru mais qui est plus que ca ; Surinder, sa meilleure amie qui apporte de la folie, de l’humour, de la chaleur, et une complicité sincère avec Nina. Les rencontres, petites ou grandes, sont souvent inattendues, parfois cocasses, toujours humaines et enrichissantes.
L’amour des livres, c’est le fil rouge de ce roman. Nina ne rêve pas de chiffres ou de rentabilité. Elle veut la beauté du livre, le partage, ce petit moment où un lecteur trouve l’ouvrage qui le touche ou l’enfant s’émerveille d’une histoire fantastique. Cela fait du bien, parce qu’on ressent que le monde littéraire, les librairies, le contact humain ont de la valeur, souvent plus que ce qu’on veut bien leur accorder et qui est mis en avant ici.
Le roman est très feel-good et aussi très humain. Il y a des moments de doute, des obstacles ; naturellement, tout quitter pour monter une librairie ambulante, cela demande beaucoup de courage ; mais jamais la gravité ne l’emporte sur l’espoir. On sort de sa lecture détendu, comme si on avait pris un bain chaud, ou si on buvait une tasse de thé à une fenêtre un jour de pluie à regarder le paysage.
Bien sûr, la réalité concernant certains points comme le côté administratif ou matériel ou sur la façon dont Nina trouve logement ou soutien financier est vraiment trop facile et loin de la réalité. Mais ce ne sont pas des défauts qui cassent l’expérience. Ils font juste partie de ce genre de romans doux, de ce genre de romans où ce qu’on attend, c’est de rêver un peu, de croire qu’un changement de vie est possible.
J’ai par contre beaucoup aimé que la romance ne soit pas vraiment le point principal de l’intrigue. On sait qu’elle va arriver, et avec qui, mais j’ai eu cette impression tout du long que c’était surtout l’occasion pour Nina de se trouver, se retrouver avant de pouvoir s’engager quelque part. Avec plusieurs surprises sur la route.
En bref, La charmante librairie des jours heureux est un roman comme je les aime : sincère, chaleureux, optimiste. Un livre qui donne envie de changement, de voyage, de paysages et de partage. Si vous cherchez une lecture légère mais avec du sens, un moment suspendu, ce livre est pour vous.

Je n’ai encore jamais lu l’auteure, pourtant, tous les retours que j’en ai sont excellents et le tien ne fait pas exception !
Franchement j’adore. C’est toujours tendre et ca fait voyager. Je lirais la suite de la série avec plaisir
C’est le genre de roman que je trouve délicatement touchant et réconfortant. Le cadre me plaît aussi énormément 🙂
Oui c’est clairement la vibe des romans de Jenny Colgan. Là ca a touché un peu au vu du profil de l’heroine me suis régalée !
Je te comprends, son profil ayant l’air attendrissant.
Voilà qui me donne bien envie de plonger dedans !
Ca fait du bien !
Oh encore une pépite à découvrir 😉 ! je l’ai mis dans ma liste pour nooel
T’as juste envie de faire pareil apres
Coucou 🙂
C’est toujours un plaisir de retrouver la plume de Jenny Colgan, je l’aime bien, même si je ne suis pas du tout à jour dans ses livres !
En tout cas, je garde un bon souvenir de celui-ci !
Des bises
Suis pas du tout à jour non plus donc c’était l’occasion d’avancer 🙂
Interessant, je pense le lire plus tard aussi celui-ci 🙂