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Série – The Alienist, saisons 1 & 2
Produite par
Saisons 1 & 2 Terminées

Bonjour à tous ! Lors d’une chronique Mes derniers visionnages #4 je vous avais parlé d’une série que j’ai énormément aimé et que j’ai dévoré en quelques jours : The Alienist. J’en entend assez peu parler sur les réseaux alors je me suis dit qu’une petite mise en lumière pour vous permettre de la découvrir peut être intéressant !
C’est une série en deux saisons, 18 épisodes de 43 minutes qui a été diffusée en France sur Polar+, la chaine appartenant à Canal+ ce qui peut expliquer le peu de visibilité de la série, étant sur une chaîne payante.

Résumé :
À New York, . John Moore, journaliste engagé au New York Times est tiré de son lit pour aller constater le meurtre d’un adolescent atrocement mutilé. Les cas similaires ne sont pas les premiers, cependant la police ne se préoccupe pas du sort de ces garçons prostitués. John Moore et l’aliéniste de profession Lazlo Kreizler sont alors priés par Theodore Roosevelt, jusqu’ici encore préfet, d’enquêter sur ces terribles meurtres en série. Accompagné de Moore, de Sara Howard secrétaire au service de Roosevelt pleine d’ambition, des frères enquêteurs juifs Issacson aux méthodes singulières, Kreizler s’efforcera de brosser le portrait psychologique de l’assassin afin de l’identifier. S’engage alors un combat contre la montre lorsque les victimes du meurtrier deviennent de plus en plus nombreuses.

Source : Wikipédia

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Pour tout vous dire, j’ai été très étonnée par l’intrigue policière qui se déroule tout au long de la saison. Cette série est adaptée des romans de Caleb Carr : The Alienist et The Angel of Darkness. Pour ma part, l’intrigue m’a tellement captivée que j’ai littéralement dévoré les deux saisons à la suite en quelques jours ! Il y a assez de rebondissements pour nous tenir en haleine au fur et à mesure des épisodes.

Nous suivons ici Laszlo Kreizler (Daniel Brühl), spécialiste de maladies mentales, aliéniste prédécesseur du psychiatre, l’illustrateur John Moore (Luke Evans) et Sara Howard (Dakota Fanning), première femme employée à la Police de Manhattan. Un trio décalé et assez atypique par leurs profils mais si charismatique qui évolue dans le New York du XIXè siècle lugubre et sombre. Clairement, le point central de cette série c’est le casting ! J’aime le côté complémentaire de ce trio. Chacun a une fonction, nous permet de découvrir une facette de cette enquête et d’avancer. Laszlo va surtout traiter de psychiatrie, Sara est beaucoup plus dans le détail et prend ses infos directement à la Police tandis que John dessine les scènes.
Chacun a ses problématiques, ils sont tous un peu les parias de leurs groupes sociaux surtout que cette première saison les met en relief avec une vision de la société corrompue et sexiste.

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Les décors sont surprenants de réalisme et de précision. L’atmosphère m’a convaincue et la série a rempli son contrat : m’emporter dans un scénario qui tient le coup soutenu par des acteurs de choc. Ce New York des bas fonds, sale, glauque et sombre, qui donne une ambiance assez clair-obscur qui se prête très bien à la série au style gothique. Quand on suit les personnages dans les rues j’ai trouvé ca très immersif et réaliste, ca m’a captivée ! Beaucoup de détails que ce soit dans les tenues ou autres locations.
Il y a plusieurs scènes dans des bordels et c’est visuellement une réussite !

J’ai de même apprécié leurs évolutions dans la saison 2, mention spéciale pour Dakota Fanning qui évolue dans un monde ô combien machiste et qui essaye de s’y faire une place. Elle m’a beaucoup touchée !
Le fait que l’enquête tourne autour de femmes et d’enfants la met en valeur surtout qu’elle vient d’ouvrir sa propre agence de détectives privés. Il y a eu des ajouts d’acteurs qui m’ont fascinés dont Rosy McEwan qui joue Libby. Elle est tout en contraste et sa part de folie m’a impressionnée. On a une trame plus développée, plus sombre, plus centré sur la psychologie… J’adhère !
On a une vraie confrontation qui se met en place durant cette saison avec Libby et Sara qui ont un passé assez similaire mais une évolution différente. Cela permet d’aller en profondeur dans le rôle de la femme à cette époque. On voit clairement que Sara est bien loin d’adhérer à cette image et de vouloir des enfants qui est malheureusement leur seule fonction.. enfanter. On voit qu’elle a du caractère dans ce monde d’hommes, c’est rafraichissant !

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Si la saison 1 nous a fait découvrir les personnages et maintenant on en profite pour apprendre leurs passés, leurs démons, leurs rêves,… Par contre, l’évolution des liens de ce fameux trio m’a fait si mal au coeur surtout cette fin de saison entre Sara et John qui m’a totalement fendu le coeur. On suit leurs pas durant ces enquêtes et j’avoue que j’aime énormément leurs différentes évolutions. J’espère encore une saison supplémentaire, surtout qu’un livre supplémentaire est en cours d’écriture par Caleb Carr qui pourrait être le socle d’une troisième saison. Il va falloir patienter !

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