La Demoiselle d’Arundel – Aurélie Depraz

« Mais en aucun cas ces hommes ne sont hypocrites, Aleyssia. Ils sont doubles, pleins de contrastes et de paradoxes, mais ils ne sont pas faux »

Auteur : Aurélie Depraz

Editions : Autoédition

Résumé :

Normandie, 1066

Il n’y a qu’un homme pour lequel Soren de Montgommery combattrait les yeux fermés : le duc Guillaume de Normandie, l’homme le plus déterminé et le plus ambitieux que Soren ait jamais connu.

Revenu à son appel sur les plages de sa Normandie natale, Soren s’apprête à le suivre en Angleterre, royaume dont Guillaume revendique la couronne et qu’il compte envahir sous peu avec plusieurs milliers d’hommes. Soren le sait, la lutte sera rude, car ce sont pas moins de trois grands chefs de guerre qui, dans cette guerre de succession, sont sur le point de s’affronter.

Pourtant, ce ne sont ni les Saxons d’Harold de Wessex, ni les Vikings du roi Harald de Norvège, ni aucun guerrier de renom qui seront pour lui le plus grand obstacle à surmonter dans cette quête de terres nouvelles. Soren ne le sait pas encore, mais il est sur le point de mener un combat bien plus difficile encore sur le sol anglais qu’une simple rencontre sur un champ de bataille… et de trouver outre-Manche un adversaire bien plus dur à affronter qu’un homme de sa trempe…

La Demoiselle d’Arundel : une épopée entre guerre et passion, amour et haine, violence et loyauté au temps de Guillaume le Conquérant.

Mon Avis :

Partez à la découverte des Romans d’Aurélie

Je remercie Aurélie pour ce partenariat qui dure, qui dure,… et ses écrits qui sont toujours aussi passionnants à découvrir ! Cette fois-ci, elle nous emmène sur le pas de Guillaume le Conquérant, période passionnante mais ô combien chargée de conquêtes, de guerres,… qu’il peut être dur de s’y retrouver mais ne vous inquiétez pas, elle a tout prévu !

Ce roman est plus dense et long que d’habitude.
Du fait de la complexité de son histoire, la première partie du récit est axée sur Guillaume, sa vie, sa montée en puissance ainsi que ses batailles. On y découvre aussi étroitement liée, l’histoire de Soren, qui le suit depuis des années et qui suit un chemin parallèle mais différent. Je ne connais quasi rien de cette époque et j’avoue que comme toujours, j’aime en apprendre davantage durant ma lecture et Aurélie ne fait jamais les choses à moitié. 
Cette fois-ci malheureusement, cette première partie m’a pas mal découragée. On s’approche ici plus des récits historiques purs et durs qui sont loin de me déplaire mais les descriptions étaient trop longues, trop chargées et j’avoue que les pages étaient compliquées à tourner. 
J’ai tenu bon car je voulais absolument découvrir la romance et je n’ai pas regretté sur ce côté là. 

Quand le vif du sujet est passé, nous découvrons donc plus en détail Soren, fidèle de Guillaume le Conquérant et prêt à prendre ce qui lui ai dû. Aleyssia, jeune femme qui dirige Arundel après la perte de ses proches voit d’un très mauvais œil l’arrivée de l’envahisseur dans son domaine chéri. Ils sont l’ennemi, la raison de tous ses malheurs et elle ne voit pas comment elle pourra cohabiter avec des êtres aussi abjects que monstrueux.
Il y a tellement de non-dits, de non connaissance dans les deux camps que ca devient toujours très vite intéressant comme situation. On comprend volontiers la situation d’Aleyssia et son peuple qui doivent se soumettre à ces gens indirectement responsables de leur malheur. Petit à petit, ils apprennent à vivre ensemble, à se connaître, à s’apprivoiser. Mais c’est une atmosphère où des sentiments et une attirance ont énormément de mal à naître et s’épanouir.

Je pense que c’est l’une de mes situations favorites (cohabitation forcée) et ici Aurélie s’en sort avec brio. Soren est un héros plus que convainquant avec un passif complexe et intéressant. Son histoire est dévoilée petit à petit et je l’ai trouvé que plus captivant au fur et à mesure. On comprend davantage pourquoi il semble si lié et fidèle à son souverain et j’ai trouvé ca si profond et bon que ca m’a fait m’attacher encore plus.
Aleyssia de son côté ne se laisse pas abattre. Elle ressent énormément de choses mais a du mal à évacuer ses émotions et ne sait surtout pas comment les gérer. Elle en fait même trop parfois. La présence de ces hommes qu’on lui a toujours décrit comme violents et horribles l’oblige à baisser ses gardes, à tout remettre en question et elle déteste ca. Les deux ont une très belle alchimie et quand on commence à voir leurs liens se tisser on voit également leurs évolutions respectives ce que j’ai beaucoup apprécié.

L’intrigue est bien menée quoique courte avec la première partie dédiée à l’Histoire. Les rebondissements sont intéressants et les personnages secondaires ont bien leurs places avec une préférence pour le Père dont j’ai aimé le rôle de sage. J’ai passé un beau moment de lecture, malgré la difficulté de cette première partie mais qui m’aura appris de nombreuses choses sur cette histoire passionnante et cette romance en fin de roman qui m’a beaucoup plu !

Et comme toujours, pour en savoir plus, rendez-vous sur le site d’Aurélie :
Le dessous des cartes – Les bonus – Les coulisses !