Film – The Hunger Games : The Ballad of Songbirds & Snakes

Vu en streaming en VO le 5 Juin 2024

(VF La Ballade du Serpent et de l’Oiseau Chanteur) Cela faisait un moment qu’il trainait dans ma watchlist, il était temps de le sortir vu toute l’actualité autour de la saga, le nouveau roman et sa nouvelle adaptation de prévue.
Je suis ravie de m’être replongée dans l’univers Hunger Games que j’aime beaucoup mais je ne pourrais pas vous le comparer avec le roman, ne l’ayant pas lu.

C’est ici le préquel, tournant autour du personnage de Coriolanus Snow, tombant précisément au moment de la création des Hunger Games ou plutôt des Jours Sombres à sa 10ème édition.
On découvre surtout comment Snow est devenu l’homme qu’on a pu apercevoir dans la saga de base et ce qui l’a fait perdre son humanité. Au delà des jeux que l’on connaît déjà, on découvre surtout l’envers du décor. Les préparations, les sponsors, les paris etc tout ce qui a pour but de rendre ces jeux inhumains le divertissement le plus rentable possible et qui sont inventés et mis en place par Snow.

Une immersion également dans le District 12 qui illustre parfaitement la montée de la guerre. Coriolanus y voit le soulèvement et son esprit déjà matrixés par la cruauté du Capitole ne peut dévier de cette envie de pouvoir suprême, quitte à sacrifier ses amis et son amour.

Le film est très bien réalisé, on a un rythme qui nous tient en haleine tout du long avec 3 parties succinctes. Certaines scènes m’ont beaucoup plu et j’ai apprécié tous les easter eggs concernant la saga principale. Lucy Grey est un personnage captivant bien loin de Katniss, ce qui est rafraîchissant, avec de superbes chansons tout du long. Un côté bohème que j’apprécie et une superbe robe ! Elle a du caractère et du courage tout ce que j’aime dans un personnage. Rachel Zegler est parfaite.
Tom Blyth a une évolution sensationnelle et un charisme qui force le respect… qui justement se rapproche très fortement du jeu de Donald Sutherland. La dernière partie où on lui coupe les cheveux le révèle littéralement. Et qui va de paire avec Viola Davis, véritable cerveau diabolique de ces Jeux… Bien joué !