« Je ne saurais dire si je l’aime bien ou si je le déteste ; l’uniforme me dérange, l’homme qui se trouve en dessous m’intrigue. »
Auteur : Caroline Mertz
Editions : Autoédition
Résumé :
1942, Nancy.
La France est sous l’Occupation. Ninon Schneider est une Française comme une autre, à une exception près… Engagée depuis peu dans un réseau de résistance, elle collecte les oeuvres d’art prohibées par la liste Otto, pour permettre leur sauvegarde. Elle voit ses plans bouleversés lorsqu’elle rencontre Wilhelm Schwarz, un charmant Capitaine allemand, qui n’a qu’une idée en tête : la séduire.
De son côté, Ninon se retrouve forcée de le fréquenter pour obtenir des informations primordiales. Contre toute attente, elle découvre un homme patient, doux et captivant, malgré ses parts d’ombres. Cédera-t-elle à la tentation en tombant dans les bras de l’ennemi ou poursuivra-t-elle ses préjudiciables ambitions ? Jusqu’où Wilhelm ira-t-il pour protéger cette femme ?
Quand l’amour s’oppose à vos idéaux et vos valeurs, cela implique des sacrifices.
Mon Avis :
CETTE LECTURE A ÉTÉ FAITE DANS LE CADRE DU CHALLENGE ROMANCES HISTORIQUES POUR LE MOIS D’AVRIL.
Le thème du mois était « De la haine à l’amour » et je voulais piocher dans les auteurs de la Guilde pour découvrir une nouvelle plume. Je vous avoue clairement que je suis plutôt frileuse des romances se déroulant durant la Seconde Guerre Mondiale… J’ai toujours peur que l’atrocité des événements et des protagonistes prennent le pas sur le côté divertissant de la lecture et qui me change les idées. Le résumé de Caroline me donnait néanmoins envie et je me suis dit que c’était l’occasion de tenter…
Aucun regret !
Notre héroïne s’appelle Ninon Schneider, elle vit à Nancy en pleine France occupée car oui nous sommes en 1942. Elle fait partie d’un réseau de résistants qui collecte les œuvres interdites par la liste Otto. Je pense que c’est aussi ce côté là qui m’a attiré, l’attrait de Ninon pour la culture et son envie de protection durant cette période, ce besoin d’être active, de faire quelque chose qui a du sens.
J’ai beaucoup aimé son caractère. Son côté solitaire. Elle a de beaux liens avec sa famille… et elle a beau avoir des amies, on la sent plutôt à part. C’est justement par un beau hasard qu’elle finit par rencontrer Wilhelm, capitaine allemand. Un jeu de séduction commence aussitôt et la Résistance voit là la parfaite façon de collecter des informations. Ninon se voit malgré elle embarquée dans cette aventure.
J’ai vraiment apprécié ma lecture. J’ai ressenti énormément d’émotions dont plusieurs que je n’ai pas l’habitude de ressentir et ca ne m’a pas dérangé tant la romance et l’univers sont bien balancée et dosée. C’est une expérience nouvelle. Un rappel sans cesse que tout n’est pas noir ou blanc mais que comme à chaque époque on y retrouve des milliers de nuances de gris. On est face à l’atrocité brute, on voit d’ailleurs passer des évènements qui sont insupportables et incompréhensibles.
Wilhelm propose un vrai contraste à tout ca et une vraie réflexion sur les Nazis. Combien d’entre eux ont été attirés par un homme offrant la prospérité à un pays, qui ont vu leur nation refleurir pour plus tard se heurter à son idéologie extrême ? Et qui n’y ont pas adhéré mais embarqué dans l’aventure n’ont eu d’autres choix qu’obtempérer et avancer ?
Tout comme tous les résistants ne sont pas innocents et sont aussi amenés à faire des choses contre nature.
C’est justement tout cet arrière plan qui apporte une véritable tension au récit. J’ai eu peur à plusieurs moments. Peur qu’on les découvre, qu’ils soient dénoncés, qu’ils soient morts,… c’est prenant et ca rend le tout extrêmement vivant ! On a besoin de savoir ce qu’ils leur arrive… donc les pages se tournent vite !
Il y a beaucoup d’éléments historiques que je connaissais déjà, d’autres que j’ai découvert à ma lecture et j’avoue que les Lebensborn m’ont fait froid dans le dos et la multitude de détails nous montre bien la quantité et la qualité de recherche de Caroline.
En tout cas, cette romance est une vraie lueur d’espoir. Elle montre que rien est facile, qu’il faut se battre pour arriver à ses fins, qu’il y a des choix à faire, des épreuves à surmonter. Ils sont courageux, ils se découvrent et finissent par s’aimer. J’ai eu si peur de ne pas avoir de fin heureuse mais je suis ravie d’en avoir une ! Je ne sais pas si je retenterai l’expérience de cette époque très souvent mais je repartirai volontiers à la découverte de l’imagination de Caroline.
Lova Lloyd a dit:
Merci pour cette superbe chronique qui donne très très très envie ! Tu es vraiment convaincante. 😉
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La Fille En Rouge a dit:
C’est un métier mdrrr.. Merci de ton passage en tout cas !
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Light And Smell a dit:
Le contexte pour une romance est inattendu et on sent qu’il induit une grande tension chez les lecteurs ! Tu sembles avoir bien fait de te lancer malgré tes craintes.
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La Fille En Rouge a dit:
Ca en ajoute forcément quand on sait que ce qu’ils font n’est pas « autorisé » y’a forcément plus de risques surtout à cette période. Mais ca se passe bien donc j’ai adoré 🙂
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Light And Smell a dit:
Cela se sent 🙂
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Vampilou fait son Cinéma a dit:
Ah oui, des sujets extrêmement difficiles, mais qui semblent tant apporter à cette romance ! J’avoue que là, je pourrais aisément me laisser tenter par ce cadre historique 😍
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La Fille En Rouge a dit:
Alors pourquoi pas 🙂 c’est toujours une bonne idée, la découverte !
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laetitiasassenachgreengarden a dit:
Un roman qui attise ma curiosité depuis sa sortie, mais comme toi le côté romance au cœur de cette période me retient. Ton retour me rassure, bien que je ne parvienne plus à lire depuis longtemps maintenant, le voici dans ma liste.
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La Fille En Rouge a dit:
On sait jamais avec un quotidien allegé ca reviendra peut etre 🙂
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Marion à Roulettes a dit:
Et bah tu sais quoi ? ça donne envie, je me le garde de côté… ^
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La Fille En Rouge a dit:
On sait jamais 😀
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