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« Alors que j’avais redouté l’entrée dans cette Primary School, j’avais à présent hâte d’y être »

Auteur : Marie Laurent

Editions : Livresque Editions

Résumé :

Londres, 1896.
Le jeune Walter est arraché à une vie paisible à la campagne pour se retrouver au sein d’une riche famille dont il ignore tout. Il se sent d’emblée rejeté, à commencer par son grand-père, Murray Davis, personnage autoritaire, menant les siens d’une main de fer, en particulier ses fils.
Seules alliées dans la maison : sa tante Alice et ses cousines, Véra et Heather. Mais celle qui le captive est la superbe Rosalind, l’épouse de son oncle.

Au fil des années, la fascination se transforme en un sentiment plus tendre que Walter n’ose pas croire partagé.
Et pourtant, tandis que le monde autour d’eux évolue et que les femmes s’émancipent, tous deux vont affronter ensemble une société où la morale victorienne règne encore.

Mon Avis :

Je tiens tout d’abord à remercier Livresque Editions pour la proposition de ce roman via la plateforme Simplement. J’ai déjà lu pas mal de romans de Marie Laurent, j’ai tout de suite été partante pour lire celui-ci. La couverture toute en nuances de violet attire de suite l’œil avec cette élégante demoiselle en plein milieu.

J’ai été emportée par ce roman. J’avais littéralement l’impression d’être dans une série du style Downton Abbey. Je m’explique… Nous suivons les pas du jeune Walter qui vit mystérieusement dans une maison à la campagne, entouré par des domestiques. On vient le récupérer pour aller vivre auprès de son grand père qui vit à Londres avec le reste de sa famille. Il est de suite rejeté par la majorité des habitants sans trop en connaître leurs raisons. Mais nous allons finalement suivre son évolution au cours des années. Il va aller à l’école, se faire des amis, partir en vacances,…
Ce côté très familial, scandales, et autres amours m’a tenu en haleine tout au long. Walter dénote par sa couleur de peau, par sa façon de penser et il fait un personnage très intéressant.
J’ai apprécié cette envie de s’émanciper, de réussir par lui-même sans jouer du nom de sa famille ni de sa richesse. Cette famille qui joue beaucoup sur les faux semblants se révèle des fois et nous surprend.

Et la chose vraiment intéressante derrière tout ca c’est que nous voyons surtout l’évolution de la société anglaise de cette époque. L’Angleterre quitte peu à peu l’ère victorienne, les mœurs évoluent, on s’approche de la première guerre mondiale, les nouvelles technologies affluent, les machines, les automobiles,… et le monde s’adapte difficilement mais petit à petit. On découvre le monde du travail, des grèves, des suffragettes, des femmes qui s’émancipent et rien que pour ces thématiques, je me suis régalée !

Une autre chose que j’ai aimé dans ce roman, c’est l’Amour avec un grand A qui est présenté tout au long du récit. Finalement, les romances n’ont pas vraiment la première place dans ce roman qui mets surtout en lumière le milieu dans lequel elles évoluent. J’ai aimé leurs diversités et leur côté atypique. L’amour qui n’a que faire de la condition sociale, du sexe ou de l’âge et j’ai trouvé cela très rafraichissant. Le mélange nous donne un cocktail unique et différent que j’ai apprécié !

Merci à Marie Laurent de nous avoir donné cette plongée incroyable dans l’Angleterre de l’ère Victorienne aux générations suivantes. La partie historique m’a ravie d’un bout à l’autre et je l’ai savouré ! Un récit rempli de détails, si vous aimez l’Histoire et cette période vous ne serez pas déçus !